Dé-cap-su-lant !

Le kiosque à coulisses a pétillé de plaisir en découvrant "Capsule"
le nouveau spectacle densément "danse" de la compagnie "Festibal" .
Le kiosque a pour l’occasion ouvert grand ses coulisses et le très nombreux public
cercle la piste,comme au cirque. Au centre les cinq danseurs
(quatre jeunes filles et un jeune homme) de la compagnie Festibal
donnent un grand bal festif et "décapsulant". Leur chorégraphie jongle
du ballet moderne à la danse contemporaine en passant par la transe techno
avec une liberté de ton qui décuple les expressions, les émotions et les pulsions.
La comédie y côtoie la tragédie, l’humour l’intensité dramatique et même le romantisme
angélique. Les danseurs sont parfois pris dans un grain de folie qui mêle leurs
euphories en une trompeuse anarchie. Car que la synchronisation soit parfaite
ou dépareillée, l’osmose est là, dans leur danse à cinq, dans leurs jeux à deux,
quand le geste se dédouble et se reflète comme pris dans un miroir (…)
Autour de cette sphère, le public est en orbite, suspendu au fil des trajectoires.
A l’intérieur les lois de la gravitation perdent de leur aplomb. Le bal des quilles se superpose
au ballet des corps, les anneaux dans leur danse cosmique semblent chercher leur planète,
à moins qu’ils ne roulent et planent par plaisir comme des soucoupes volantes gracieuses
et silencieuses (…).

Dauphiné Libéré/ mai 00, Kiosque à Coulisses, Crest (26).

Dé-cap-su-lant ! Le kiosque à coulisses a pétillé de plaisir en découvrant "Capsule" le nouveau spectacle densément "danse" de la compagnie "Festibal" . Le kiosque a pour l’occasion ouvert grand ses coulisses et le très nombreux public cercle la piste,comme au cirque. Au centre les cinq danseurs (quatre jeunes filles et un jeune homme) de la compagnie Festibal donnent un grand bal festif et "décapsulant". Leur chorégraphie jongle du ballet moderne à la danse contemporaine en passant par la transe techno avec une liberté de ton qui décuple les expressions, les émotions et les pulsions. La comédie y côtoie la tragédie, l’humour l’intensité dramatique et même le romantisme angélique. Les danseurs sont parfois pris dans un grain de folie qui mêle leurs euphories en une trompeuse anarchie. Car que la synchronisation soit parfaite ou dépareillée, l’osmose est là, dans leur danse à cinq, dans leurs jeux à deux, quand le geste se dédouble et se reflète comme pris dans un miroir (…) Autour de cette sphère, le public est en orbite, suspendu au fil des trajectoires. A l’intérieur les lois de la gravitation perdent de leur aplomb. Le bal des quilles se superpose au ballet des corps, les anneaux dans leur danse cosmique semblent chercher leur planète, à moins qu’ils ne roulent et planent par plaisir comme des soucoupes volantes gracieuses et silencieuses (…). Dauphiné Libéré/ mai 00, Kiosque à Coulisses, Crest (26).